Les implants mammaires les plus posés actuellement sont des implants en gel de silicone. Leur enveloppe est constituée d’un gel de silicone résistant et le contenu est un gel plus fluide mais cohésif, c’est à dire plus homogène (il ne coule pas ).
Les implants dont l’enveloppe est en silicone mais le contenu en sérum physiologique subsistent encore mais sont plus rarement utilisés car ils sont plus fragiles et ont un aspect moins naturel.
Certains implants sont recouverts d’une mousse de polyuréthane. Ils sont utilisés pour limiter la rotation des implants et entraîneraient un risque moindre de coque périprothétique. Leurs propriétés sont encore à l’étude.
La fabrication des implants est actuellement très contrôlée en France par l’ANSM, surtout depuis l’affaire PIP. Les procédés de contrôle sont très rigoureux et l’ensemble des marques d’implants sur le marché sont de très bonne qualité.
Il n’y a pas d’étude scientifique actuellement qui démontre une meilleure fiabilité d’une marque d’implants en particulier par rapport à une autre et la gamme de prix est sensiblement la même.
Votre chirurgien peut vous donner, à votre demande, la marque d’implants avec laquelle il travaille et vous pourrez vous informer via le site de l’ANSM sur les procédures de contrôle dont le laboratoire concerné a fait l’objet.
Les implants autorisés en France doivent avoir obligatoirement l’autorisation de mise sur le marché de l’ANSM, ce qui est un gage de qualité, comme tous les dispositifs médicaux implantables (prothèses de hanche, de genou, etc.).
La responsabilité des implants mammaires dans le développement du cancer du sein a été totalement écartée dans les études scientifiques quelle que soient leur marque.
Les cas rarissimes de lymphomes anaplasiques dont on a parlé récemment dans les médias sont à l’étude mais ces cas sont tellement peu fréquents qu’il est impossible d’établir des statistiques de facteur de risque notamment concernant les types d’implants. Cette maladie n’a rien à voir avec les cancers du sein classiques et ses causes encore très mal connues.
La Société Française de Chirurgie Plastique est vigilante et saura mettre en place toutes les actions de prévention nécessaire si des éléments scientifiques sérieux apparaissent à ce sujet, ce qui n’est pas le cas pour le moment.