Une constipation est classique sous antidépresseurs. Lorsque ces derniers sont indispensables, il faut lutter contre cet effet indésirable par un apport de fibres alimentaires et si besoin de laxatifs.
De nombreux médicaments peuvent donner une constipation (appelée alors iatrogène). Les plus classiques sont les opiacés, les antipsychotiques, les antidiarrhéiques (loperamide), les antiparkinsoniens, les anticonvulsivants (carbamazépine), les antihistaminiques, les antihypertenseurs (vérapamil), les diurétiques (furosémide), les résines (cholestyramine), les anticholinergiques (oxybutrine), les antispasmodiques et les agents calcitoniques (aluminium, calcium, fer, mercure, arsenic).
Il ne faut surtout pas arrêter ces médicaments sans en parler au médecin prescripteur. Lui seul décidera de diminuer ou changer de traitement et, si cela est impossible, de traiter la constipation. Le principe du traitement est de ramollir les selles par un apport majoré de fibres alimentaires (contenues essentiellement dans les fruits et légumes secs). Si besoin, on peut y associer des laxatifs doux en privilégiant ceux sous forme de granulés ou de poudres à mélanger à de l’eau (macrogol, mucilages). Ce traitement sera à poursuivre aussi longtemps qu’il sera nécessaire.
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