Le curry et ses vertus
Saviez-vous que le curry, mélange composé de plusieurs épices telles que le curcuma, le gingembre, le poivre, le cumin, le piment, le clou de girofle, la cardamone, le tamarin, le fenugrec ou encore la coriandre, est doté de vertus bénéfiques à la santé ? De nombreuses épices sont excellentes pour notre santé tout en apportant un petit plus à nos plats.
Ciao les graisses
Si le cumin et la coriandre améliorent également la digestion, le piment joue quant à lui le rôle de brûle-graisses naturel. En effet, les enzymes qu’il contient agissent sur le métabolisme des graisses et augmentent la dépense énergétique de l’organisme.
Contre le cancer aussi
Au pays du curry, il y aurait moins de cas de cancers qu’en Amérique du Nord. Certains chercheurs attribuent cette situation au curcuma, une épice orangée utilisée dans les plats au curry. Le curcuma est également un anti-inflammatoire naturel et permet de diminuer les excès de cholestérol grâce à sa richesse en curcumine qui est un puissant antioxydant. Notez qu’il stimule la digestion en améliorant l’activité du foie, ce qui facilite l’absorption des lipides.
Attention : effets indésirables possibles*
✚ Produits de santé naturels : théoriquement, certains produits de santé naturels agissant sur la coagulation sanguine pourraient interagir avec les molécules actives du curcuma et augmenter le risque d’hémorragie.
✚ Médicaments anticoagulants ou antiplaquettaires : de grandes doses de curcuma augmenteraient le risque d’hémorragie chez les personnes prenant des médicaments anticoagulants ou antiplaquettaires comme l’aspirine, l’héparine et la warfarine.
✚ Pierres aux reins ou maladies de la vésicule biliaire : le curcuma pourrait déclencher des contractions non désirées de la vésicule biliaire. Cette épice n’est donc pas recommandée aux personnes atteintes de ces maladies.
✚ Grossesse et allaitement : de grandes quantités de curcuma pourraient stimuler le flux menstruel et les contractions de l’utérus.
∗ Sources : Spread & Extenso, le centre de référence sur la nutrition de l’université de Montréal