La relation entre la chirurgie et le voyage en avion est le risque thrombo-embolique : c’est à dire risque de faire une phlébite, plus ou moins compliquée d’embolie pulmonaire.
C’est une affection grave, potentiellement ayant un risque vital.
En avion, on estime que la position assise prolongée favorise la stase veineuse et ainsi, met un passager à risque plus important de phlébite. Cependant, ce risque n’a pas été clairement chiffré et n’a pas donné lieu à des recommandations claires concernant des mesures préventives (anticoagulant) avant un voyage en avion.
La chirurgie est en soi un facteur de risque d’accident thrombo-embolique, ce qui justifie une anticoagulation préventive associée.
La chirurgie viscérale est également particulièrement concernée par ce risque, en fonction du type d’intervention et de la pathologie traitée, la durée et la dose d’anticoagulant peuvent varier.
Pour certaines chirurgies et selon le terrain (pathologie et antécédents médicaux), une anticoagulation n’est pas systématiquement donnée. On veut donc éviter d’additionner deux risques : avion et chirurgie. Le délai donné pour prendre l’avion doit tenir compte du terrain du patient et du risque associé à la chirurgie effectuée.
✚ En pratique : tant que le risque de thrombose veineuse profonde (phlébite, thrombus au sein d’une veine profonde, comme la veine cave) persiste, le conseil est d’éviter un trajet en avion avec une position assise prolongée.