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Chiropraxie Système musculaire - Muscle

Hernie discale : la chiropraxie aussi ?

Tout ce qu’il faut savoir sur la hernie discale !

Luc Mesme et Jean-Philippe Pialasse

Luc Mesme et Jean-Philippe Pialasse

Article rédigé par Luc Mesme, chiropracteur et gérant de "Back Office Santé", installé dans la région de Dammartin-en-Goele (77) et Jean-Philippe Pialasse, Professeur, Département de chiropratique, Université du Québec à Trois-Rivières.

Bon nombre de patients redoutent de souffrir un jour d’une hernie discale et malgré les douleurs engendrées, la hernie discale n’est pas une fatalité. Une gestion pluridisciplinaire de la hernie apporte au patient une meilleure prise en charge sur différents aspects. La chiropraxie joue un rôle important dans la prise en charge des hernies discales symptomatiques, c’est dailleurs une spécialité développée et étudiée aux Etats-Unis depuis de nombreuses décennies.

Une hernie, c’est quoi ?

C’est le déplacement d’un organe hors de sa cavité. Il existe des hernies hiatales (estomac qui sort par la haut), ombilicales (nombril) ou inguinales (pli de l’aine). La hernie discale est une saillie de l’anneau du disque intervertébral.

Le disque intervertébral expliqué en 4 points

disque-intervertébral-ok

Une sorte de  pneu qui attache deux vertèbres entre elles, nous en dénombrons 23 le long de la colonne vertébrale.

Une éponge qui se gorge d’eau la nuit et au repos, et qui se vide sous les pressions subies au cours de la journée.

Un anneau fibreux (l’annulus fibrosus) élastique composé de ligaments en tranches d’oignons concentriques constituant un maillage serré.

Un noyau central en forme de bille de 1 à 1,5 cm composé d’une substance gélatineuse, le principal amortisseur.

Le saviez-vous ?

Les deux derniers disques intervertébraux sont les plus sollicités car ce sont les derniers segments mobiles de la colonne vertebrale et qui supportent le plus de charge.

Votre taille diminue dans la journée, le disque se réhydrate la nuit, donc le matin au réveil vous avez repris entre 1,5 à 2 cm.

Il existe également des hernies discales au niveau du cou (cervicales) ou du milieu du dos (dorsales).

La plupart des cas de hernies discales survient entre 30 et 50 ans.

La taille ne compte pas, une petite hernie discale peut faire beaucoup plus mal qu’une grosse.

En fonction de la tranche d’âge, jusqu’à 40% des patients ont des hernies discales visibles sur IRM mais n’ont aucune douleur.


80 % des lombalgies (douleur du bas du dos) sont d’origine discale. Sont-elles toutes des hernies ?

Pas tout à fait car il existe plusieurs formes d’atteinte d’origine discale.

L’insuffisance discale : pour des raisons encore mal connues le métabolisme du noyau peut s’altérer et ce dernier peut se déshydrater trop vite. Le disque perd ses capacités d’absorption de choc et de répartisseur des pressions. Les douleurs apparaissent progressivement en journée surtout le soir et en position assise ou debout (statique).

L’entorse discale : déchirure des fibres de l’annulus en périphérie souvent après des efforts (combinaison de mouvements de rotation et flexion), lombalgie aigue voire douleur de type sciatique mais sans atteinte du nerf sciatique.

La protrusion discale ou hernie contenue : rupture des fibres profondes de l’annulus. Le noyau peut migrer dans la fente sans pour autant sortir (lumbago, lombalgie aigue). Quand la hernie se situe au niveau lombaire (bas du dos), elle s’accompagne assez fréquemment d’une sciatique (douleur sur la face postérieure de la cuisse pouvant aller jusqu’au pied) ou d’une cruralgie (douleur sur la face antérieure de la cuisse).

L’extrusion discale : rupture complète de l’annulus avec migration du noyau à l’extérieur du disque : sciatique ou cruralgie.

Dans le cas d’une hernie discale, les hernies peuvent avoir plusieurs localisations sur le disque :

hernie discale Médianes ou paramédianes : situées postérieurement au disque dans son milieu.

Postéro-latérales : les plus fréquentes, latérales (environ 75%).

Foraminales et extraforaminales (3,7 à 10,3 %) : assez rares car ces hernies vont migrer soit dans le trou par lequel sort la racine nerveuse (foramen ou trou de conjugaison).

Celles, exclues, qui sortent des limites du disque, peuvent migrer vers le haut ou vers le bas, voir se détacher. On les dit alors séquestrées.

Les plus fréquentes se situent au niveau des basses lombaires, le plus souvent sur les deux derniers disques (L4/5 ou L5/S1) provoquant sciatiques.  Ensuite, au niveau des cervicales (C5/C6 ou C6/C7) provoquant douleur dans le bras avec des engourdissements et/ou une perte de force (Névralgie Cervico-Brachiale), nommée aussi « sciatique du bras ».

En fonction de l’interrogatoire et de l’examen physique, le praticien aura déjà une idée du lieu d’atteinte et de son importance. L’examen de choix afin de confirmer ce diagnostic est l’IRM ou le scanner.


Parcours de santé classique  en cas de hernie discale

Médecin généraliste : traitement médicamenteux composé d’antalgiques, anti-inflammatoires et d’un relaxant musculaire.

Kinésithérapeute : conseils ergonomiques, gestes et postures, physiothérapie et programme de rééducation physique.

Chiropracteurs ou ostéopathes (titulaires d’un numéro ADELI)

Rhumatologue : infiltration de corticoïdes.

Chirurgien : dans les cas d’urgence comme le syndrome de queue de cheval (hernie discale au niveau du sacrum) ou la  sciatique paralysante (perte soudaine de la motricité du pied).

NB : Il sera toujours plus bénéfique pour le patient de profiter d’une prise en charge pluridisciplinaire ou chaque spécialité citée ci-dessus apportera sa propre compétence. Une participation de l’ensemble de ces acteurs potentialisera l’amélioration de votre pathologie sur différents plans essentiels : la douleur, l’inflammation, la lésion structurelle.


Dans le cadre de la chiropraxie, la prise en charge des hernies discales symptomatiques est une spécialité développée et étudiée aux Etats-Unis depuis de nombreuses décennies. La profession fait évoluer sa pratique selon les données de la science. Le chiropracteur dispose de plusieurs outils :

Les manipulations vertébrales (appelées ajustements) 

De nombreuses études démontrent l’efficacité des manipulations vertébrales sur des patients souffrant de lombalgie, de cervicalgie ou de sciatique par hernie discale  visualisées auparavant par IRM. Ces techniques de manipulation varient en fonction des différents protocoles enseignés en chiropraxie et démontrent une nette amélioration clinique à court et moyen terme.

Les exercices physiques 

De nombreuses publications confirment l’intérêt d’associer les manipulations vertébrales et des exercices de renforcement/étirement afin de potentialiser et de pérenniser les résultats des soins thérapeutiques.

Les techniques tissulaires 

Il s’agit essentiellement de travail musculaire par pression sur l’ensemble de la zone atteinte : muscles paravertébraux, fessiers et hanche.

La décompression non chirurgicale 

La méthode Cox, du nom de son inventeur, est la technique chiropratique des syndromes discaux et articulaires vertébraux par excellence, comprenant une compression nerveuse ou non. Elle est pratiquée par plus de 60% des chiropracteurs américains, à l’aide d’une table articulée qui permet d’effectuer une mobilisation en flexion et une traction douce de la colonne vertébrale, à un niveau précis.

Les modes d’action en chiropraxie

1. Diminuer la taille de l’hernie discale.

2. Abaisser la pression dans le disque intervertébral.

3. Augmenter le volume du trou de conjugaison (orifice par lequel sort la racine nerveuse, sciatique) et libérer la pression sur la racine et le ganglion spinal (responsables des symptômes de sciatique par exemple).

4. La flexion augmente l’espace du canal rachidien d’environ 16% (canal par lequel passe la moelle épinière).

5. La flexion distraction favorise le transport des métabolites intra-discaux et tendrait à régénérer les disques abimés.

6. La flexion ouvre les facettes articulaires postérieures et réduit le stress des fibres postérieures du disque.

Le rôle du chiropracteur

Le chiropracteur déterminera toujours la nature de votre lésion (diagnostic positif) et pourra observer si la prise en charge est de son ressort (diagnostic d’opportunité). Il travaillera de concert avec tous les professionnels de santé et le cas échéant, vous orientera vers le spécialiste adéquat.

Selon différentes études en chiropraxie, une grande proportion de patients lombalgiques présentant une hernie discale paramédiane ou postéro-latérale visualisée sur I.R.M. ont noté une amélioration clinique significative dès la deuxième semaine de traitement. Plus de 80% de patients lombalgiques chroniques avec hernie discale lombaire qui présentaient des symptômes depuis plus de trois mois ont déclaré une amélioration clinique à trois mois, six mois et à un an après la mise en place du traitement par manipulation.


Article réalisé en collaboration avec Cyril Fischhoff – www.vertebre.com