Être végétarien ne présente pas de risques pour la santé. Les protéines animales apportent des acides aminés dits essentiels et c’est cette notion qui est souvent mise en avant par les défenseurs d’une alimentation carnée. En fait, la diversité disponible de céréales, légumineuses, oléagineux, permet de palier les manques éventuels de ces dits acides animés.
Éventuellement, la vitamine B12 pourrait être déficitaire. Il faut alors la doser dans le sang en cas de carence, il suffira de la supplémenter pour rééquilibrer l’organisme.
Etre végétarien signifie aussi que l’on n’exclut pas les dérivés de produits animaux vivants comme les œufs, le lait, le beurre, les fromages. Ceux-ci apporte calcium, fer, protéines, acides gras nécessaires à l’alimentation humaine. Il y a même un intérêt médical à être végétarien dans la mesure où l’on évite les extraits de graisses saturées issues des viandes. La non- consommation de poisson peut sans doute nuire à la fabrication d’acides gras dits polyinsaturés de type oméga 3 (EPA-DHA). Théoriquement, on peut fabriquer ces deux acides gras à partir de l’acide linolénique que l’on retrouve dans l’huile de colza, les graines de lin, le pourpier, la mâche, etc. Mais, sur la plan enzymatique, ce n’est pas si simple. Biologiquement, il est possible de doser les acides gras sur les membranes cellulaires et de repérer les carences ou excès de ces acides gras, de corriger ensuite en modifiant l’alimentation afin de s’éloigner des problèmes cardiovasculaires, par exemple.