Il faut absolument une prescription médicale et l’adrénaline n’est indiquée qu’en cas d’antécédent de choc anaphylactique (réaction allergique sévère). Son utilisation doit être bien expliquée avec démonstration de la manipulation lors de la délivrance de l’ordonnance du médecin. Il ne s’agit donc pas d’administrer de l’adrénaline à toutes les réactions liées à une piqûre d’hyménoptère.
Trois formes sont actuellement disponibles en France (ANAPEN, JEXT et EPIPEN). Il existe pour chaque présentation, 2 dosages : un pour les enfants et l’autre destiné aux adultes. Ces stylos auto-injectables peuvent être conservés à température ambiante sans toutefois dépasser des températures extrêmes (ne pas laisser dans voiture en plein soleil, etc.)
Une réaction locale (petit gonflement, démangeaisons, rougeurs… ) ne dépassant pas quelques centimètres après une piqûre nécessite seulement d’approcher une source de chaleur de la piqûre (le bout incandescent d’une cigarette ou un allume – cigare chauffé sans se brûler bien sûr) ou en utilisant un Aspivenin R. Le retrait du dard peut s’avérer utile à une condition : ne pas le presser pour éviter d’augmenter la dose de venin injecté. L’utilisation d’un glaçon n’est pas indiquée car elle favorise la conservation du venin sous la peau. L’administration d’un antihistaminique et éventuellement de la cortisone en comprimés, prescrits aussi au préalable par le médecin peut être utile dans ce cas mais surtout si la réaction est un peu plus étendue.
Sachez qu’en cas de réaction allergique importante, une désensibilisation peut être envisagée et bonne nouvelle, son efficacité est de 90 % pour la désensibilisation à la guêpe et 80 % pour l’abeille.
Plus d’info : http://www.lequotidiendumedecin.fr/videos/cap-allergies