L’absorption d’alcool, même à des doses modérées, modifie votre métabolisme principalement au niveau de l’élimination urinaire et peut amener à diminuer la concentration de votre traitement dans l’organisme donc son efficacité.
L’absorption d’alcool à des doses plus importantes, peut, quant à elle, provoquer une potentialisation des effets indésirables communs à certains anti-dépresseurs et à l’alcool (vertiges, nausées, sédation). Pour ces raisons, l’absorption d’alcool, même à doses faibles, est fortement déconseillée pendant la prise de médicaments antidépresseurs, même à distance de ceux-ci, puisque leur action se fait au long cours, que leur durée de vie dans votre corps est longue, et qu’une perturbation du métabolisme peut en modifier les effets.
En revanche, lors de la prise occasionnelle d’autres médicaments tels que le paracétamol ou l’aspirine, un verre de vin ou une coupe de champagne ne sont pas contre-indiqués.
Le traitement antidépresseur qui vous a été prescrit par votre médecin a été étudié pour lutter contre une dépression et une baisse d’humeur suffisamment importante pour vous amener à le consulter.
Ce traitement, comme il vous l’a été surement dit par votre médecin et/ou votre pharmacien, met en général une quinzaine de jours avant d’être efficace et d’en constater les effets positifs sur votre humeur. En effet, son mécanisme est lent puisqu’il agit sur des substances synthétisées par votre organisme qui vont voir leurs taux modifiés sous l’action de votre médicament.
Les effets bénéfiques n’apparaissent que lorsque le taux efficace est atteint. Les antidépresseurs, agissant au niveau de votre système nerveux, peuvent provoquer des effets indésirables en rapport avec celui-ci dont des vertiges, des nausées, maux de tête, effets sédatifs…