Une pneumopathie (maladie des poumons) est liée à des bactéries, des virus mais aussi à des toxiques. Quand elle est d’origine infectieuse, elle s’attrape principalement par les voies respiratoires, avec la propagation le long de l’arbre trachéo-bronchite de bactéries exogènes ou endogènes (présent dans la cavité buccale) ou du tube digestif.
Les germes peuvent aussi pénétrer dans le poumon par le sang, au cours des bactériémies (il y a une infection ailleurs, avec passage de bactérie dans le sang). Une fragilité de poumon liée à diverses maladies ou une défaillance du système immunitaire peut favoriser les infections. un bilan peut s’imposer surtout en cas de répétition.
Enfin, il faut savoir que dans la majorité des cas, on ne connaît pas l’agent causal malgré une « enquête » microbiologique (hémocultures, analyse des crachats, des sérologies, recherche d’antigènes dans les urines). On traite la pneumopathie de façon probabiliste avec un antibiotique actif sur les principales bactéries. Le principal germe responsable chez un adulte jeune est le pneumocoque sensible à l’amoxicilline.
Une hémoculture est réalisée de façon systématique chez les personnes hospitalisées pour ce motif. Elle seront répétées parfois en cas de fièvre ou de frissons. L’isolement d’un germe dans l’hémoculture reste toutefois rare.
Dans votre cas, l’hémoculture isole sur le flacon aérobie un » bacille gram positif type corynéforme ». Il faut attendre le résultat des cultures pour l’identification précise du germe car c’est exceptionnel.