La question que vous posez concernant les possibles effets secondaires (que vous nommez « dégâts ») de la chimiothérapie ne se pose pas ainsi.
En fait, la chimiothérapie est une modalité thérapeutique employée pour lutter contre la plupart des cancers, et à plusieurs stades de leur évolution.
Il s’agit de médicaments (« chimio » = médicaments » / thérapie = traitement ; soit traitement par des médicaments) que l’on injecte en intra-veineux (parfois en sous- cutanée) ou que l’on ingère (on parle de chimiothérapie « orale » car il s’agit de comprimés ou gélules). Ces médicaments diffusent ensuite dans tout l’organisme et peuvent en effet avoir des effets délétères.
Tout dépend évidement du protocole de chimiothérapie (et donc des médicaments). La plupart des protocoles actuels de chimiothérapie sont bien supportés par les patients, en partie dû aux progrès des soins « d’accompagnement » (soins qui permettent de mieux supporter les traitements anti-cancéreux classiques comme la chimiothérapie, par exemple les anti-nauséeux).
Par ailleurs, certaines chimiothérapies, il est vrai, peuvent avoir des conséquences graves, mais ceci est rare et le risque est mesuré et contrôlé autant que possible. Donc, quand une indication de chimiothérapie est posée par le médecin, il en mesure les bénéfices attendus et les possibles effets secondaires et la balance doit toujours pencher vers les bénéfices même si les risques existent. C’est ainsi qu’il faut voir le problème.
Enfin, il est inexact de dire que de plus en plus de gens « refusent la chimio » comme vous dites. Certains patients ont des réticences légitimes mais les oncologues arrivent dans la plupart des cas à leur expliquer justement ce que je viens de vous dire. La proportion de patients au final qui refuse la chimiothérapie reste très faible.