À seulement 33 ans, David Gonnelli est déjà un chirurgien incontournable. Trentenaire posé et réfléchi, c’est à Aubagne qu’il reçoit La santé surtout. L’occasion de découvrir celui qui s’est démarqué dans la série documentaire « Médecins de demain » diffusée sur France 4. Depuis, le Docteur Gonnelli a fait un sacré bout de chemin.
Après des études de Médecine à l’Université de la Méditerranée à Marseille, à la Faculté de Médecine de la Timone, il a réussi son concours d’internat en ayant obtenu le rang de major de sa promotion de chirurgie.
C’est ainsi, qu’il s’est lancé dans des études chirurgicales. Il a commencé son expérience de chirurgien généraliste en pratiquant la chirurgie digestive notamment dans le domaine des transplantations hépatiques puis la chirurgie orthopédique. Puis, il s’est intéressé à la chirurgie plastique, réparatrice et esthétique aux côtés du Pr Guy Magalon et a suivi l’enseignement national auprès des plus grands professeurs français ce qui lui a permis, au bout de treize années d’études, d’obtenir le diplôme de chirurgien spécialisé en chirurgie plastique, reconstructrice et esthétique. Afin de parfaire sa formation, il a également obtenu le diplôme de microchirurgie et de chirurgie de la main.
Aujourd’hui, il exerce principalement à l’Hôpital privé La Casamance (Aubagne) au sein de l’Institut Médico Chirurgical Esthétique de Provence (IMCEP) qu’il a fondé avec un de ses confrères.
Interview – Partie 1
On a pu découvrir votre univers à l’hôpital dans la série documentaire « Médecins de demain » diffusée sur France 4, le tournage date un peu, il s’est passé plein de choses pour vous depuis ?!
La gestion du stress est très importante dans la vie d’un médecin et davantage pour un chirurgien. Ce n’est pas quelque chose qui s’apprend durant les études. Comment gérez-vous ?
Justement, un patient peut-il transmettre sa peur, son stress à son chirurgien ?
La distance entre un chirurgien et son patient est indispensable. Où s’arrête l’empathie ? Est-ce que vous vous fixez une limite dans la relation patient/médecin ?
Opérer sa famille, sa femme, ses parents, ses enfants, c’est impossible ? Quand il y a trop d’affect, ça change la donne ?
Interview – Partie 2
Est-ce que vous faites de la préparation mentale la nuit qui précède vos opérations ? Est-ce que vous visualisez les points difficiles pour vous projeter ? Un peu comme un joueur de rugby qui se ferait le film du moment où il contourne ses adversaires pour aller marquer un essai ?
Quelles sont les règles de vie que vous vous imposez pour être frais avant une grosse journée ?
Est-ce que vous avez déjà connu des moments de doute, des blocages en pleine opération ?
Interview – Partie 3
Qu’est ce qui fait, selon vous, la différence entre un chirurgien et un grand chirurgien ?
Vous ne semblez pas concerné mais on dit souvent que les chirurgiens ne sont pas de bons communiquants en particulier avec leurs patients, cela vient d’où ?
Dans votre vie perso, est-ce qu’il vous arrive d’avoir la déformation professionnelle du chirurgien esthétique qui a un peu tendance à regarder le petit truc qui mériterait d’être amélioré dès qu’il croise une femme, ou un homme d’ailleurs ?