Tout d’abord, rappelons que l’on parle de fièvre lorsque la température corporelle prise le matin dépasse 37,5°C et quand celle du soir s‘élève à 37, 8°C.
Le plus souvent, de petits symptômes gênants contemporains de cette fièvre amènent à consulter : mal de gorge, maux de tête, nausées…En effet, la fièvre « nue » (= sans autre signe apparent) est assez rare. Il faut dire que le corps humain est quand même très bien fait et le thermostat ne se « dérègle » qu’exceptionnellement sans raison.
LA raison la plus fréquente : l’infection… et heureusement pour nous, souvent virale ! Rhinopharyngites, gastroentérites, angines et autres otites dirigent des hordes de patients inquiets vers les salles d’attente bondées des cabinets de médecine générale…et presque tous viennent avec leur toux, leurs nausées et/ou leurs courbatures qui accompagnent la fièvre.
La fièvre est génératrice d’angoisse chez la plupart d’entre nous mais le corps est ainsi fait : quand un « agresseur » entre en nous (virus, bactérie ou champignon), le cerveau augmente automatiquement la température ce qui favorise la réaction immunitaire et aide à la guérison.
Sauf circonstances particulières liées au « terrain » du patient (moins de 3 mois, personne très âgée, maladie grave en cours, retour de voyage), la fièvre sans autre signe apparent ne doit pas d’emblée vous inquiéter. Néanmoins, il se peut, dans de très rares cas, que fièvre soit liée à d’autres pathologies.
Si la fièvre persiste ou que d’autres signes apparaissent ou si malgré tout, l’inquiétude vous gagne, une consultation chez votre médecin généraliste s’impose.