Lors de la radio, on injecte un produit* pouvant déclencher une allergie dans les quelques minutes qui suivent l’injection. Cela peut se traduire par de l’urticaire, un œdème ou exceptionnellement un choc anaphylactique. Cela peut aussi bien se produire chez des personnes qui ont des antécédents allergiques que chez des personnes n’ayant pas de terrain allergique prédisposé. L’allergie peut également se déclencher plus tard, dans les 24 heures qui suivent l’injection, mais c’est assez rare. Il faut savoir aussi que beaucoup de gens sont étiquetés « allergiques » alors qu’ils ne le sont pas.
+ d’info : * Il existe des produits de contraste ioniques et non ioniques. En 1990, on comptait 12% d’allergies aux produits de contraste ioniques et moins de 4% aux produits non ioniques. Les réactions sévères sont le plus souvent liées aux produits ioniques à fort osmolalité (haut poids moléculaire, ndlr). Une étude de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM) de 1996 estimait qu’il y avait 1600 cas d’allergies par an et six à 12 décès.