La régulation d’un SAMU se compose selon les départements :
✚ 3 à 4 assistants de régulation médicale (ARM) : leur rôle de créer les dossiers, prendre contact avec les moyens (ambulances, pompiers) et lors du transfert de l’appel au régulateur, une étiquette avec des lettres ayant chacune une signification du degré de l’urgence ROUGE ou VIOLET, par exemple.
✚ 2 médecins régulateurs hospitaliers ayant les compétences de l’urgence. Ce poste est, le plus souvent, assuré par des seniors chevronnés.
✚ Le soir en semaine de 20h à minuit, un médecin généraliste pour assurer la PDS (permanence des soins) afin de répondre à tous les appels des personnes pour des problèmes qui relèvent de la médecine générale.
Le rôle du médecin régulateur hospitalier du SAMU
➜ Écouter la personne qui appel en lui posant toutes les questions en fonction de ces symptômes.
➜ Engager des moyens : U1= SMUR U2 : AP 20 MN U3 : AP 1 à 3h
Une réponse adaptée à la situation clinique du patient
Les moyens engagés peuvent être par voie terrestre comme par voie héliportée selon le degré de l’urgence et de l’éloignement.
➜ Les moyens d’hospitalisation : urgence, réanimation entrée directe, bloc opératoire entrée directe.
Suivre des procédures déjà écrites afin de ne pas perdre de temps (procédure polytraumatisé doit suivre un chemin tracé et tous les spécialistes de garde concernés sont prévenus afin de mieux s’articuler.
➜ Suivre le déroulé de l’urgence du domicile jusqu’à son hospitalisation.
Il nous arrive parfois, lorsque le plateau technique n’ait pas de spécialité adaptée, d’acheminer le patient vers un centre hospitalier beaucoup plus important pour des gestes particuliers surtout neurochirurgicaux ou vasculaires.
Le médecin régulateur évalue la gravité de la situation afin de mobiliser toutes les ressources : ambulances privées, sapeurs pompiers, médecins SMUR, SOS médecins, médecins généralistes. Le régulateur coordonne l’ensemble des moyens mis en œuvre dans le cadre de l’aide médicale urgente. Le régulateur est le chef d’orchestre de toutes les situations qu’elles soient : médicale urgente, catastrophe, risques sanitaires exceptionnels.
Risques exceptionnels
Procédure de déclenchement des moyens en fonction des situation : NRBC, terrorisme, inondation, Ebola, particules fines, plan hivernal, plan canicule, grippe, plan de secours internes des usines de type Seveso, des centrales nucléaires, etc.