La chirurgie peut effectivement être le traitement adapté de certaines épilepsies dites focales (eg, l’épilepsie temporo-mésiale par sclérose hippocampique, certaines tumeurs ou malformations vasculaires comme le cavernome).
Toutefois, dans le cas de l’épilepsie dite lésionnelle (eg tumeur), il convient de prendre aussi en compte la nature de la lésion suspectée et pas seulement le symptôme épilepsie.
La question de la chirurgie ne se pose en général pas avant un bilan très complet auprès d’un centre de chirurgie de l’épilepsie qui comprendra un enregistrement vidéo-EEG, une imagerie spécifique, et parfois des enregistrements invasifs par électrodes intracrâniennes.
Elle est réservée aux épilepsies dites pharmaco-résistantes (lorsque des crises invalidantes persistent après deux années de traitement bien suivi – ou moins, en fonction de la cause de l’épilepsie, ayant utilisé au moins trois médicaments antiépileptiques majeurs seuls et en association, et lorsque deux neurologues au moins auront examiné de manière détaillée le dossier du patient).