Le risque d’AVC est effectivement un risque que l’on court pendant une chirurgie de pontages coronaires mais c’est un risque très rare (probablement bien moins d’1%).
Il est lié aux manipulations artérielles sur artère pathologique, athéromateuse ou calcifiée (clampage aortique pour arrêter le cœur, ouverture de l’aorte ascendante pour coudre la partie proximale des pontages) ou au risque de trouble du rythme post-opératoire susceptibles d’emboliser dans la circulation générale.
Le risque d’AVC est augmenté en cas d’antécédents d’AVC, de lésions des carotides ou de trouble de rythme cardiaque préexistant. Certaines techniques peuvent permettre de réduire ce risque, les pontages à cœur battant (sans clampage aortique) ou les pontages tout artériel qui, souvent, ne nécessitent pas de geste sur l’aorte ascendante.
Mais c’est au chirurgien de votre père de décider lui-même de l’intervention qu’il jugera la moins risquée (car le risque d’AVC n’est pas le seul risque qui rentre en compte).