Pour l’allergie à la pomme comme à la noisette, il faut faire la part des choses entre une allergie croisée avec le pollen de bouleau et une allergie unique à chaque aliment cité.
L’allergie croisée est souvent liée à une homologie de protéines allergisantes présentes dans le pollen de bouleau mais également dans la pulpe des pommes. Ils font partie de la famille des PR10 avec pour particularité d’être détruits par la chaleur. Les allergiques peuvent alors manger les pommes en compote ou en tarte mais pas crue. Les symptômes observés en cas d’allergies sont plutôt un gonflement de la lèvre, une sensation de démangeaisons dans la bouche sans risque majeur de choc anaphylactique. Ce qui est vrai pour la pomme l’est aussi pour la noisette.
L’allergie unitaire à la pomme sans allergie au pollen de bouleau est liée à la présence de protéines allergisantes de la famille des LTP dans la peau du fruit ; ces protéines ne sont par contre pas détruites par la cuisson et peuvent délencher des réactions plus violentes suivant les cas avec risque d’oedème de Quincke important et de choc anaphylactique.
Il faut donc se rapprocher de l’allergologue qui vous aidera dans la prise en charge de votre allergie à la pomme ou à la noisette. Sachez que, désormais, certains centres allergologiques proposent des “désensibilisations à la pomme” chez l’adulte.
Concernant les risques liés au cidre, l’allergologue vous donnera toutes les réponses en fonction de votre allergie vraie ou croisée. Sachez que les réactions au cidre (à la bière ou à certains vins) peuvent aussi être liées à la présence de conservateurs appelés sulfites.