Vous présentez, en effet, une protéinurie significative (>0,3g/l) mais ces chiffres ne sont pas alarmistes.
Afin de pouvoir répondre à votre question sur le type de maladie engendrée ou sur son étiologie, il va falloir continuer l’exploration clinico-biologique en :
– étudiant sa composition grâce à une électrophorèse urinaire : permettant de distinguer une protéinurie glomérulaire sélective (composée de plus de 80 % d’albumine) ou non sélective (entre 50 et 80 % d’albumine), tubulaire ou de surcharge ;
– réitérant le dosage pour statuer sur sa chronicité (ex : hypertension artérielle, insuffisance rénale…) ou son intermittence (ex : fièvre, infection urinaire…) ;
– évaluant votre débit de filtration glomérulaire.
Ainsi, l’interprétation de votre protéinurie nécessite que vous consultiez votre médecin prescripteur. En fonction de la chronicité de votre protéinurie et de vos signes cliniques et biologiques, il pourra être amené à vous proposer un simple suivi ou une consultation auprès d’un néphrologue ou d’un cardiologue.