Il existe deux façons de donner ses organes, de son vivant (5% des cas) ou plus fréquemment de façon post-mortem. Vous évoquez certainement la seconde possibilité et dans ce cas la notion du “consentement” au don d’organe à des fins thérapeutiques. Sachez qu’en la matière la loi de bioéthique de 2004 est souple et s’appuie sur le principe de dispense de consentement explicite. En d’autres termes, si le défunt, de son vivant, n’a pas fait connaître son refus d’être prélevé après la mort ou en l’absence de témoignage de ce refus par ses proches, le médecin de l’équipe de transplantation peut procéder aux prélèvements. La manière la plus optimale de s’assurer de ce désir d’être donneur d’organes reste de se procurer une carte de donneur et d’exprimer à son entourage sa volonté sur le sujet. http://www.france-adot.org/devenir-donneur.html
La problématique pourra concerner les personnes qui refusent ce don et pour lesquels existe un registre national automatisé. http://vosdroits.service-public.fr/particuliers/F20088.xhtml