Les tests cutanés qui explorent l’allergie immédiate respiratoire (rhinite, asthme associée parfois à une conjonctivite) ou alimentaire (urticaire,œdème, choc anaphylactique) se nomment prick-tests. Ils sont effectués chez l’adulte sur les avant-bras et chez le tout petit, dans le dos.
On teste en général les allergènes respiratoires classiques (acariens, chiens, chats, certaines moisissures, différents pollens d’arbres, de graminées, d’herbacées) ainsi que des allergènes choisis en fonction de l’interrogatoire et de l’histoire de l’allergie.
Il s’agit de déposer sur la peau des gouttes d’extraits allergéniques que l’on traverse ensuite légèrement à l’aide d’une petite pointe pour faire pénétrer sous la peau sans faire saigner. Après 15 à 20 minutes, la lecture des tests est réalisée en mesurant le diamètre de la papule et de la rougeur obtenue.
Ces tests sont toujours comparés à un test de référence positif à base d’histamine et un test négatif (sérum physiologique) qui permettent d’évaluer la réactivité de base de la peau.
Certains médicaments diminuent, en effet, cette réactivité cutanée (anti histaminique, corticoides, sédatifs). Pour cette raison, on demande en général et dans la limite du possible de stopper ces médicaments au moins 6 jours avant les tests.
Si votre test de référence positif est suffisamment réactif, vos tests sont lisibles mais il faudra peut-être les contrôler en dehors de toute prise de médicaments gênant la lecture.
Il faut aussi rappeler que pour affirmer une allergie, il faut qu’il y ait le test positif à un allergène et qu’il concorde avec l’histoire clinique.