En France, on dénombre près de 16 millions de personnes déclarant pratiquer une activité sportive régulière (en moyenne au moins une fois par semaine) dans l’un des 160 000 clubs ou associations rattachés à une fédération sportive.
Des blessures bénignes
Les risques de blessures traumatiques sont évidemment plus forts chez cette population, mais dans la très grande majorité des cas, il s’agit de blessures bénignes, c’est-à-dire sans lésion tissulaire grave (pas de fracture, ni même de fêlure, pas de rupture tendineuse ou ligamentaire totale, pas de luxation).
À chaque sport, sa blessure : le top 4
● Rugby ou hand : douleurs cervicales et à l’épaule.
● Foot ou course : pubalgie.
● Arts martiaux : douleurs aux mains et aux doigts.
● Tennis : tendinite du coude.
Du sur-mesure chez l’ostéo
La typologie des soins ostéopathiques (manipulations vertébrales ou périphériques, mobilisations, techniques neuro-musculaires, manœuvres viscérales) est également conditionnée par l’activité en question et les risques qui l’accompagnent : on ne soigne pas un golfeur – qui réalise des gestes de grande amplitude et avec des accélérations – comme on soigne un sportif soumis à des contacts physiques violents (rugby, handball, boxe) ou dont la concentration doit être maximale (sports mécaniques, ski alpin, parachutisme).
Pour un sportif, l’intérêt de recourir aux bienfaits de l’ostéopathie biomécanique réside essentiellement dans le fait que les modes d’actions et les conséquences des actes thérapeutiques sont parfaitement connus et recensés dans la littérature clinique. On sait alors adapter une prise en charge en fonction du délai de reprise de l’individu et des exigences propres au sport qu’il pratique.
Recherche clinique
La recherche clinique, elle aussi, s’appuie souvent sur les sportifs, car ils sont capables plus que d’autres de repousser leurs limites physiologiques (donc de tester leurs tissus et leurs articulations). En outre, à travers une très bonne connaissance de leur corps, et un ressenti plus fin et plus discriminant de la douleur ou de la raideur, ils facilitent une orientation plus rapide de leur prise en charge.
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